Cette dernière, embarrassée, s'avança jusqu'à la barre. Le juge lui demanda si elle souhaitait être reconnue comme victime et se constituer partie civile. La jeune femme hésita, face au regard réprobateur de son mari, à faire part de sa volonté.
Cela fait sept ans que prévenu et victime sont mariés. "Au début, c'était une personne agréable mais par la suite son comportement s'est dégradé", a indiqué la jeune femme aux gendarmes. Les violences auraient commencé par une gifle, un soir, devant le Théâtre des Arts. Puis, elles devinrent régulières, tout comme les humiliations : claques, coups de pied, vêtements découpés, etc. Cependant, à en croire la victime, ce calvaire n'était pas quotidien. Toutefois, quand le couple se disputait, l'inculpé entrait dans une colère telle qu'il en perdait totalement son self-control.
Devant le tribunal correctionnel, le couple a déclaré avoir repris une vie "normale". Le prévenu a indiqué "être suivi" par un thérapeute. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis. Son épouse ne s'est pas constituée partie civile.
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