Le fléau demeure en grande partie inexpliqué. Cependant, grâce à des études, le nombre de petites victimes est passé, en France, de 1800 à 300 décès par an. Tout a commencé en 1991 avec la création, à Rouen, d'une société européenne dédiée à l'étude et à la prévention de la mort subite du nourrisson, sous la houlette du Professeur Eric Mallet.
Couchage sur le dos
Rapidement, les scientifiques se sont rendu compte que les morts étaient plus fréquentes lorsque l'enfant était couché sur le ventre. Motivé par de bonnes intentions, ce mode de couchage venu des Etats-Unis, s'est révélé mauvais. Et de fait, après une grande campagne de communication préconisant le couchage sur le dos, le nombre de victimes a chuté de façon vertigineuse.
Mais les habitudes restent tenaces : "Nous avons constaté que dans certains cantons de Seine-Maritime, les mamans continuaient à pratiquer le couchage ventral", note le Professeur Mallet. D'où de nouvelles campagnes de prévention.
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