De l'autre côté de l'Atlantique, elle a trouvé le terreau idéal à l'épanouissement de son talent. Or, il y a cinq ans, quand elle part rejoindre la Alvin Ailey American Dance School, elle n'était pas du tout intéressée par les Etats-Unis. "Et, bien que ça paraisse bizarre, encore moins par New York". C'est pourtant là qu'elle a créé sa compagnie de danse.
"Je suis une bosseuse"
Gwen Rakotovao revendique haut et fort sa double culture, française et malgache, même si sa fibre artistique est plutôt à chercher dans la seconde. "Mon premier contact avec la danse s'est fait à travers cette culture malgache et sa danse traditionnelle", raconte celle qui a grandi à Rouen.
Enfant, c'est en montant sur scène avec sa mère lors des répétitions des Bakayades à Grand-Quevilly, que le dieu de la danse semble avoir posé son doigt sur elle pour la première fois. Puis une deuxième fois lors d'un spectacle de fin d'année au théâtre Charles-Dullin. Le goût de la scène avait germé. Formée à l'ALCL Grand-Quevilly puis au Conservatoire de Rouen, Gwen Rakotovao a ensuite rejoint Paris puis New York. "J'ai travaillé très dur. Je suis une bosseuse et la valeur du travail est vraiment récompensée aux Etats-Unis".
Aujourd'hui, l'élégante s'épanouit au gré des projets. Le 23 mai, sa compagnie se produira à New York. En décembre, la danseuse reviendra danser en solo à Charles Dullin. "Des rêves, j'en ai des milliers en stock"! Depuis 2011, elle développe un programme de danse pour les enfants défavorisés de Madagascar. Gwen Rakotovao n'oublie jamais ses racines.
Pratique. www.gwenrakotovaocompany.com
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