Le 1er septembre 2012, à Notre-Dame de Bondeville, un automobiliste se garait maladroitement place de la Fraternité. La rue était légèrement inclinée et la roue avant droite de l'Audi A5 vint se caler contre la bordure du trottoir. Le conducteur septuagénaire en descendit. Mais lorsqu'il revint de la boulangerie, quelques minutes plus tard, il retrouva sa voiture 27 mètres plus loin, encastrée dans le portillon d'une résidence.
En dévalant la pente, la voiture avait fauché au passage une nonagénaire qui s'approchait alors dudit portillon. Les services de secours la retrouvèrent consciente mais grièvement blessée. Elle parvint à relater l'accident. Les enquêteurs allèrent au véhicule et constatèrent que le frein à main n'avait pas été enclenché. Ils le levèrent, sans difficulté.
L'automobiliste, a-t-il, oui ou non, mis le frein à main ? Ce dernier l'a affirmé : "Cela relève d'un geste automatique de ma part !" Se pourrait-il qu'il ait été mal enclenché ? La défense a expliqué aux juges que pareil accident s'était déjà produit. En cause : le dysfonctionnement du frein à main électromagnétique.
L'inculpé encourt six mois de prison avec sursis, six mois de suspension de son permis de conduire ainsi qu'une amende de 1500 €. Délibéré le 26 juin.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.