C'était du temps où les dictatures sud-américaines sévissaient.
Aujourd'hui, la plupart des opposants aux régimes des Pinochet au Chili, Videla en Argentine ou autre Stroessner en Uruguray sont retournés dans leurs pays d'origine. "Parce que l'exil est toujours un déchirement", souligne Daniel Veltin, président de la section locale de la fédération nationale France Amérique Latine. Implantée depuis près de trente ans à Saint-Etienne-du-Rouvray, cette section demeure un espace de solidarité et d'échanges avec l'Amérique latine, qui s'étend du Mexique à la Terre de Feu, la pointe du continent.
Katherine Sandoval fait partie de cette association. Cette musicienne péruvienne est arrivée dans l'agglomération avec sa famille il y a huit ans : "Je voulais permettre à mes trois enfants d'avoir la meilleure éducation possible". Aujourd'hui, elle envisage de retourner dans son pays lorsque ses enfants seront grands. "Ma famille, la joie, la musique et l'entraide mutuelle me manque".
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