Enfin, doivent se dire les habitants de Mont-Saint-Aignan ! Les premiers travailleurs de chantier et les pelleteuses sont à l'ouvrage. La rénovation et reconstruction du centre culturel Marc Sangnier, annoncée depuis une dizaine d'années et présentée comme un des projets phares de la municipalité, n'est plus une simple chimère.
Une surface qui s'étend sur 3000 m2 est désormais barricadée le long de la rue Nicolas Poussin. C'est là que le nouveau centre socio-culturel Marc Sangnier ouvrira ses portes à l'automne 2014. D'ici là, des fenêtre incrustées dans les clôtures permettent aux riverains de suivre l'avancée des travaux en temps réel. Ceux-ci peuvent donc observer, depuis quelques jours, les premières fondations sortir de terre, tandis que la phase de démolition des parties à reconstruire a été entamée il y a un peu plus d'un mois.
8 millions d'euros
Pour permettre sa réhabilitation, le centre culturel Marc Sangnier, construit en 1965, a été fermé en 2011, date qui coïncide avec l'obtention du permis de construire par la ville. Destiné aussi bien aux professionnels qu'aux pratiques amateurs, le nouvel écrin sera un centre de vie sociale et culturelle. Il accueillera notamment des spectacles (la grande salle pourra accueillir jusqu'à 338 spectateurs), des ateliers de musique, de théâtre ou de danse, une bibliothèque, des activités associatives ainsi qu'un Centre dramatique national. "Le nouveau centre proposera différents outils pour que les compagnies puissent créer leurs propres spectacles", annonce Patrice Colasse, le maire de la commune qui s'estime "heureux, presque ému", à l'idée que le projet puisse enfin voir le jour.
Le coût des travaux s'élève à un peu plus de 8 millions d'euros, dont 4,4 seront à la charge de la municipalité. Le reste est pris en charge par la région, le département, la Crea, la Drac et la CAF. Patrice Colasse précise d'emblée : "Le projet est intégré dans le plan pluriannuel d'investissement de 2009 et n'implique aucune augmentation d'impôts (…). Tout raser aurait coûté beaucoup plus cher !".
En poste depuis octobre 2012, après la démission de Pierre Léautey, Patrice Colasse, voit en ce projet "un aboutissement, qui fait partie d’un projet d'ensemble de reconstruction et de rénovation de Mont-Saint-Aignan". La fin de la construction de la partie visible du bâtiment, qui coïncidera avec les municipales de 2014, tomberait à point nommé s'il devait confirmer sa volonté de se confronter au verdict du suffrage universel.
Jonathan Rohman
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