Les 14 mois d'études et de préparation du chantier sont enfin finis. "Les phases de concertation et d'études sont forcément longues", notait Pierre Rimattei, directeur général d'Albea, société concessionnaire de l'A150. Après avoir rencontré les collectivités locales, les associations et autres acteurs concernés par le chantier, la société a pu lancer la phase de travaux, en mars dernier, de cette portion de l'autoroute A150, qui reliera Barentin à Ecalles-Alix.
24 mois de travaux
La société dispose de 24 mois pour mener à bien ce chantier de grande envergure. D'ici l'été 2013, près de 400 ouvriers travailleront sur le terrain. Les ateliers de terrassement ont débuté sur 7 ou 8 lieux répartis le long des 18 kilomètres du chantier. En outre, les travaux des 14 ouvrages d'art prévus dans le projet seront commencés d'ici la fin de l'année.
Les fouilles archéologiques préventives se terminent. En tout, huit sites ont été identifiés comme nécessitant le passage des archéologues. Aujourd'hui, cinq sont terminées, trois sont encore en cours.
Le point essentiel des travaux est le viaduc de l'Austreberthe : les travaux préparatoires ont commencé. Les différentes parties de la charpente, soit 6000 tonnes d'acier, ont été commandées. Les premiers éléments devraient être mis en place d'ici le printemps 2014.
A l'été 2013 ce sont les travaux de raccordements avec l'A150 au niveau de Rouen qui débuteront. Ces travaux s'échelonneront jusqu'à l'automne 2014.
Si le calendrier est pour le moins tendu, la société Albea indique être dans les temps pour l'instant. Cette portion de l'A150 devrait donc pouvoir être livrée le 28 février 2015. Qui l'empruntera ? La direction d'Albea table sur 13.000 véhicules par jour, dans les deux sens. Le prix du péage a été fixé contractuellement. Les véhicules légers devraient payer 3€, les poids lourds entre 8 et 8,50€. Albea a indiqué qu'elle mettrait en place un abonnement pour les utilisateurs réguliers de l'autoroute, permettant de ramener le péage à moins de 2€.
L'ensemble du projet aura coûté en tout 240 millions d'euros, assumés pour 191 millions par la société concessionnaire Albea, les 49 millions d'euros restant étant financés, à part égale, par l'Etat et le Conseil Régional de Haute-Normandie.
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