"C'est encore une bonne opération que de faire construire pour devenir propriétaire à un coût raisonnable", lance Jean-Michel Boisset, notaire à Bretteville L'Orgueilleuse. L'évolution de la réglementation n'y est pas pour rien. Là où une surface minimale était auparavant nécessaire à la construction d'un bien immobilier, c'est aujourd'hui la densité imposée qui constitue la règle principale mise en place par le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) : 20, 30 voire 40 logements à l'hectare selon les communes. La volonté politique de densification de l'habitat et de diminution de l'espace agricole n'est pas seule en cause dans cette mutation.
Moins de jardins privés
"La demande se dirige aussi vers des terrains plus petits, poursuit Jean-Michel Boisset, qui nécessitent moins de temps d'entretien. La tendance est aux terrasses, et les espaces verts et jardins publics remplacent le parc privé." Selon les notaires, la surface moyenne des terrains à bâtir dans la métropole caennaise était dernièrement de 789 m2, pour un prix médian de 67 000 ¤. Et 20% font moins de 600 m2.
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