Quelques habitants de la commune se démènent avec leurs moyens et leurs envies pour redonner un coup de projecteur à l'édifice, lieu de pélerinage dédié à la Vierge Marie. C'est le cas, parmi d'autres, de Bernard Wallaert, fringuant retraité de l'industrie pétrolière, passionné par l'histoire des lieux et de ses vitraux en particulier.
Construite entre 1840 et 1844 en lieu et place d'une chapelle du XIVe siècle, la Basilique a été imaginée par le curé de l'époque, un certain abbé Victor Godefroy, pour accueillir les pélerins devenus trop nombreux. Car depuis près de mille ans, de la côte Saint-Catherine à Blosville, l'ancien nom de Bonsecours, on vient remercier ou invoquer Marie.
L'ex-voto de Jean Robic
Notre-Dame de Bonsecours est un exemple saisissant du néo-gothique du XIXe siècle. A l'intérieur, on y découvre un ensemble ultra-chargé : murs, piliers et plafonds sont peints. L'orgue, classé, œuvre du facteur Cavaillé-Coll, jaillit dans toute sa démesure au fond de la nef.
"On peut y voir un chemin de croix en vitraux, ce qui est très rare", dévoile Bernard Wallaert. Les vitraux, réalisés par Gérente et Gsell, relatent également quelques grandes scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Autour, des ex-voto couvrent les murs. On y découvre notamment celui offert par Jean Robic, héroïque coureur-cycliste qui se fit remarquer en haut de la côte de Bonsecours lors du Tour de France 1947, qu'il remporta.
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