La démolition des cinq immeubles, qui abritaient 283 logements, devrait débuter à la fin de l’année. Avec quelques mois de retard, la présence importante d’amiante ayant compliqué la donne. Début 2018, près de 500 nouveaux logements verront le jour à leur place. Le bailleur social Rouen Habitat, propriétaire des lieux, en construira entre 120 et 150. Le reste du terrain sera revendu à des promoteurs privés, dont Icade, qui bâtiront appartements et bureaux.
Des sols très pollués
Si les grandes lignes sont tracées, les détails du projet immobilier butent aujourd’hui sur un ultime obstacle : la présence avérée de métaux lourds dans le sol. Fin mai, les conclusions d’une étude approfondie sur le sujet seront rendues. "Le projet sera ensuite adapté en fonction des résultats", confirme Franck Cohen-Solal, directeur adjoint du patrimoin de Rouen Habitat. Car on ne peut pas construire n’importe quoi sur un sol très pollué. Objectif affiché par le bailleur : obtenir le permis d’aménager en janvier 2014.
Toutefois, en attendant, au croisement de l’avenue et de la rue aux Anglais, une parcelle va d’ores et déjà être construite. La résidence "Camille", également portée par Rouen Habitat, comptera 49 logements sociaux. Elle sera composée d’un petit immeuble et de logements individuels "superposés". Un avant-goût de ce qui devrait voir le jour le long de l’avenue Rondeaux, dont le coût du projet pour le bailleur social, démolition incluse, est estimé à 6 millions d’euros.
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