Lui succédera comme dans 29 autres villes en France, l'école supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE), signant le point final de la réforme des IUFM, entreprise depuis 2006, quand le ministère de l'Education nationale décida de les intégrer à leur université de rattachement.
Un millier d'inscrits
A Caen, le nouveau logo de l'ESPE et les plaquettes en assurant la promotion ont envahi les murs des deux bâtiments du campus 6 qui accueillent actuellement 750 étudiants. Ils seront un millier à la rentrée prochaine, pour se former aux métiers de l'enseignement. "Cette augmentation des effectifs est due au fait que l'ESPE accueillera aussi bien les futurs professeurs du second degré que ceux du premier", précise son directeur, Stanislas Hommet. Elle est également due à une nouvelle attractivité de la formation, que le passage en master a permis de valoriser. "Et puis surtout, elle est devenue plus professionnalisante, grâce au retour des stages".
Alors que les apprentis professeurs bas-normands étaient 180 en septembre en première année de master, ils seront 270 élèves à la rentrée prochaine, dont 120 à Caen, et 150 répartis entre Saint-Lô et Alençon. Tous se destinent à passer l'un des concours de l'enseignement.
Pour achever la mise en place de la réforme, aucune enveloppe supplémentaire n'a été débloquée. "Les moyens actuels sont suffisants, affirme Stanislas Hommet. Nous accueillerons certes plus d'élèves, mais ces derniers passeront plus de temps en stage, d'où un certain équilibre avec les budgets actuels".
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