"Parkison provoque d’importants problèmes de motricité dans ma vie quotidienne, une rigidité musculaire et une grande fatigabilité", témoigne un Caennais de 60 ans, dont le diagnostic a été établi il y a dix ans. La maladie, neurodégénérative, n’ira malheureusement pas en s’arrangeant. "J’étais cadre commercial. Je suis en invalidité depuis cinq ans. Au quotidien, je prends 8 à 12 comprimés par jour".
Cette situation, Françoise Thoraval la connaît aussi. Son mari a été frappé par la maladie il y a vingt ans. Elle est inévitablement devenue aidante. Et en début d’année, elle a également pris la présidence de la délégation locale de l’association France Parkinson.
Maladie de l’ombre
"C’est une maladie de l’ombre qui n’a rien à voir avec la vieillesse. 50% des personnes atteintes ont moins de 60 ans. Elle est oubliée des pouvoirs publics". A ce titre, une pétition vient d’être lancée sur le site www.franceparkinson.fr. A ce jour, la région compte 2 200 malades. Localement, un accueil de jour vient d’être mis en place aux Pervenches, à Biéville-Beuville. Un groupe de parole doit aussi voir le jour à Caen prochainement.
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