Et plutôt grassement : le préjudice s'élève à 21 800 €. En épluchant les comptes, les enquêteurs ont découvert des achats bien peu utiles à un vieillard : habits féminins, sous-vêtements, parfums, camescope, voiture...
Jugée vendredi 3 mai par le tribunal correctionnel de Rouen, tout comme sa mère, également aide-ménagère chez la victime, et de son mari, qui aurait bénéficié des rentrées d'argent, la prévenue, originaire de Bihorel, n'a pas reconnu sa faute... Or, en 2011, elle avait avoué aux policiers avoir "abusé de la confiance" de son client. Allant même jusqu'à accepter une composition pénale. "C'était pour être tranquille", s'est-elle justifiée.
"Le réglement intérieur de l'association qui vous employait interdisait formellement de recevoir du liquide ou d'utiliser la carte bleue des bénéficiaires !" a tonné la juge. "Tout le monde le fait, pour faire les courses", a rétorqué la jeune femme, aujourd'hui âgée de 29 ans.
Le procureur de la République a demandé à son encontre une peine de 18 mois d'emprisonnement, dont 12 avec sursis, et la relaxe pour son mari et sa mère. Délibéré le 24 mai.
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