Cette classe bilingue chinois-anglais, avec trois heures de cours respectives par semaine, a été mise en place par Franck Levasseur, chef d’établissement, depuis la rentrée de septembre. “Je l’avais déjà lancé à Laval. Quand je suis arrivé ici, c’était une vraie demande du ministère, explique-t-il. J’ai apprécié introduire le chinois dans cet établissement”.
Le ton et l’accent
Basée sur les sons, la langue exige une rigueur dans l’écoute. Le principal est “subjugé de les voir échanger en si peu de temps”. Leur professeur, Hélène Brun-Cottan, qui a vécu 25 ans en Chine, détaille : “Avec leur oreille flexible, ils prononcent naturellement bien sans en avoir conscience. Ils n’ont pas d’anxiété par rapport à cette langue”. Pour qu’ils appréhendent au mieux le dialecte, elle utilise la pédagogie internationale : journaux télévisés chinois et vidéos.
Les élèves jouent à se décrire physiquement, à dialoguer. Audrey et Inès, timides, se lancent et se répondent, en faisant bien attention à leur accent. Mäylis explique pourquoi avoir choisi le chinois plutôt que l’espagnol : “Je voulais apprendre une langue qui ne soit pas comme les autres. Dans notre travail, plus tard, on aura plus d’opportunités et on sera mieux payés”. Le fait de connaître la culture et de pouvoir communiquer avec d’éventuels employeurs chinois est un argument mis en avant par Franck Levasseur : “On ne peut décemment pas préparer nos élèves aux écoles de commerce ou aux instituts d’études politiques sans qu’ils apprennent des langues étrangères. Le chinois me paraît incontournable”.
Après leurs années collège, les élèves devraient atteindre un “excellent niveau”. Parfait pour le voyage scolaire prévu en fin de lycée dans l’Empire du milieu.
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