Terrible violence que celle que l'on impose physiquement à son conjoint. Cruelle brutalité que de faire croire à l'autre que l'on veut se suicider.
Le couple avait emménagé ensemble, le 26 décembre dernier. Dès le 2 février, l'homme, âgé d'une trentaine d'années, giflait sa compagne et lui crachait au visage avant de la blesser au bras. Seize jours plus tard, à l'occasion d'une scène de jalousie pour le moins excessive, il infligeait un coup de poing à la jeune femme, puis tentait de l'étrangler tout en la menaçant de la jeter par-dessus le balcon.
Chantage au suicide
Le 5 mars, la jeune femme confia son fils, issu d'une précédente union, à son concubin afin d'aller travailler. Alors qu'elle était partie, il l'appela : "Ne reviens qu'à 21 heures". Un peu plus tard, quand elle le rappela, il lui lança : "Ce n'est plus la peine de rentrer". La jeune femme, inquiète, contacta le père de son fils. Ce fut grâce à son intervention et à celle des policiers qu'elle parvint à rentrer au domicile. Evidemment, le conjoint le lui reprocha : "Tu as osé ramener les flics. Je vais vous crever tous les deux". Il alla à la cuisine, prit un petit couteau puis partit s'enfermer dans la salle de bain. "Je vais en finir ! Je vais en finir", vociféra-t-il. Sa conjointe prit peur et crut au pire. Et pour cause. Comment pouvait-elle imaginer qu'il ne se tailladerait que le haut du bras en prenant soin de ne pas sectionner la veine ? Elle parvint à déverrouiller la porte et emmena son compagnon dans le salon pour tenter de le calmer. Lui, dans son délire, fit mine de se défenestrer avant de se raviser. A défaut de s'en prendre à lui-même, il s'en prit, une dernière fois, à la victime.
Depuis, le couple s'est séparé. Le 22 avril dernier, l'homme a été condamné pour violences conjugales et outrage à une policière à 8 mois de prison avec sursis, assortis d'une mise à l'épreuve de 2 ans.
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