L’individu a déjà huit mentions à son casier judiciaire, notamment pour vols, dégradation ou conduites en état d’ivresse. En 2011, il a également écopé de quinze jours de prison pour usage illicite de stupéfiants.
En comparution immédiate, vendredi 26 avril, il explique qu’il disposait bien des clés de la cave dans laquelle la drogue a été retrouvée mais que celle-ci ne lui appartient pas. "La cave de ma mère était pleine. On m’a prêté celle-là. Je m’en servais pour faire de la mécanique", explique t-il.
40 "joints" par semaine
Le prévenu indique que par la suite, il a accepté de prêter les clés de la cave à une connaissance, dont il préfère taire le nom par "peur de représailles". En échange, dit-il, il pouvait fumer gratuitement, jusqu’à 40 joints par semaine. "Je ne vendais pas. J’ai donné un truc ou deux mais je ne touchais pas d’argent", assure le jeune homme. "C’est vous qui preniez tous les risques !", s’étonne la présidente.
Lors de la perquisition de la cave, des sachets vides ont aussi été "marqués" par le chien de la police. Des quantités plus importantes ont transité par ce lieu.
Au domicile du prévenu, la présence de cannabis est aussi attestée par le flair de l’animal, notamment dans une boîte métallique vide. Mais l’avocat de la défense persiste : son client n’a été qu’une "mule" dans cette affaire. "Je regrette énormément ce que j’ai fait", assure J.L .
Sans profession, père de deux enfants en bas âge, le jeune homme a finalement été condamné à dix huit mois de prison dont douze avec sursis. Il a été immédiatement incarcéré. A sa sortie, il aura notamment obligation de soigner son addiction au cannabis.
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