L'histoire commence en juin 2010 et dure jusqu'en 2012. Une femme de ménage de 38 ans attend que les clients de l'établissement descendent prendre leur petit-déjeuner et s'immisce dans leurs chambres. Elle fouille les sacs et emporte une partie de l'argent qui s'y trouve.
"Je m'en veux terriblement"
Au total, 440 € et deux formules de chèques sont soustraits aux clients. La somme est dépensée dans un magasin d'alimentation discount, près de chez elle. L'air hagard, la prévenue se justifie : "J'étais en galère, mes 800 € mensuels ne me permettaient pas de nourrir mon mari au chômage et mon enfant. J'ai volé pour pouvoir manger". Triste histoire devant laquelle la procureur, jeudi 25 avril, se montre indulgente, soulignant "la situation précaire" de la prévenue, "qui n'explique pas pour autant le vol."
Lorsqu'elle revient à la barre, la jeune femme fond en larmes, et, se tournant vers l'une des victimes présentes, regrette: "Je m'en veux terriblement, je n'ai aucune excuse". Elle est finalement condamnée à 3 mois de prison avec sursis et 320 € de dédommagement.
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