Interpellé dans la foulée, la police retrouve sur son ordinateur 425 photos de jeunes filles pré-pubères dénudées, parfois violées.
Ce sociologue reconnu a beau indiqué être "tombé par hasard sur ces images", les mots-clés retrouvés sur son historique de recherche ne trompent pas. Et le prévenu d'avouer finalement : "J'avais l'impression de réaliser un acte transgressif, c'était de la pure curiosité. Et puis, oui, je me suis pris au jeu, je ciblais mes recherches. C'est fini maintenant".
Pour minimiser ses actes, il les replace dans son contexte : "Je venais de me séparer de ma compagne, j'étais dépressif et les premiers symptômes de mon cancer apparaissaient". Son avocat insiste sur le caractère "pédophilique et non pédophile" de son client, "comme 25 % de la population française. Il n'y a pas de risque de passage à l'acte". Pas suffisant pour la procureur qui insiste sur les "victimes réelles derrière ces images" ! Jeudi 25 avril, le tribunal condamne finalement le septuagénaire à 3 mois de prison avec sursis.
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