C'est la concrétisation d'une décision prise au mois de juin 2009. Lors d'une assemblée plénière, la Région avait voté le lancement d'un appel à projets afin de développer la production d'énergie photovoltaïque. Dès cet été, les toitures de douze lycées bas normands seront en travaux afin d'y installer des centrales photovoltaïques. A Caen, les lycées Dumont d'Urville et Laplace sont concernés.
Ces mini-centrales permettront de convertir directement la lumière solaire en énergie électrique, explique Jean-Charles Potel, directeur commercial régional de Forclum Normandie, l'une des deux entreprises retenues pour mettre en place ces dispositifs de production d'électricité.
Des toits électriques
La Région souhaite ainsi poursuivre ses actions en faveur des énergies renouvelables, explique Jean-Karl Deschamps, vice-président du Conseil régional en charge de l'environnement et du développement durable.Ce projet vise à accroître la production d'énergie photovoltaïque en implantant des centrales sur le patrimoine de la région. Il vise également à favoriser l'implantation d'entreprises sur le territoire bas-normand. Forclum et la société Energiz-La Schema, les deux entreprises retenues par le Conseil régional, équiperont plus d'un millier de m2 de toitures pour une production annuelle de 1,3 mégawatt/heure. Ces deux sociétés ont déjà réalisé des visites sur les toits des lycées. Nous avons dû trouver les techniques de technologie solaire adaptées à chaque type de couverture. Dans le cas du lycée Dumont d'Urville de Caen, on trouve un mélange de charpente en bois, de charpente métallique, de la toiture en ardoises ou encore du bacassier, précise Lionel Berthomier, directeur-conseil de Energiz. A terme, les mini-centrales photovoltaïques seront raccordées à deux compteurs : l'un de production et l'autre de non-consommation puisque l'énergie produite sera entièrement revendue à ERDF par Forclum et Energiz. La loi n'autorise pas les Régions à percevoir les mêmes recettes liées à la vente de la production que celles accordées par exemple à un particulier. Cela ne permet pas d'amortir l'investissement dans le temps, regrette Jean-Karl Deschamps. Les entreprises verseront néanmoins au Conseil régional une redevance annuelle fixée à 18 676 50 € pour l'utilisation des toits. Elle sera reversée aux lycées afin qu'ils puissent s'équiper pour diminuer leur propre consommation énergétique ou pour tous projets et actions pédagogiques contribuant à la préservation de l'environnement. Intérêt supplémentaire : dans les halls des établissements sera placé un compteur qui indiquera quotidiennement l'électricité produite. Le bon exemple d'une énergie non polluante et renouvelable.
Ces mini-centrales permettront de convertir directement la lumière solaire en énergie électrique, explique Jean-Charles Potel, directeur commercial régional de Forclum Normandie, l'une des deux entreprises retenues pour mettre en place ces dispositifs de production d'électricité.
Des toits électriques
La Région souhaite ainsi poursuivre ses actions en faveur des énergies renouvelables, explique Jean-Karl Deschamps, vice-président du Conseil régional en charge de l'environnement et du développement durable.Ce projet vise à accroître la production d'énergie photovoltaïque en implantant des centrales sur le patrimoine de la région. Il vise également à favoriser l'implantation d'entreprises sur le territoire bas-normand. Forclum et la société Energiz-La Schema, les deux entreprises retenues par le Conseil régional, équiperont plus d'un millier de m2 de toitures pour une production annuelle de 1,3 mégawatt/heure. Ces deux sociétés ont déjà réalisé des visites sur les toits des lycées. Nous avons dû trouver les techniques de technologie solaire adaptées à chaque type de couverture. Dans le cas du lycée Dumont d'Urville de Caen, on trouve un mélange de charpente en bois, de charpente métallique, de la toiture en ardoises ou encore du bacassier, précise Lionel Berthomier, directeur-conseil de Energiz. A terme, les mini-centrales photovoltaïques seront raccordées à deux compteurs : l'un de production et l'autre de non-consommation puisque l'énergie produite sera entièrement revendue à ERDF par Forclum et Energiz. La loi n'autorise pas les Régions à percevoir les mêmes recettes liées à la vente de la production que celles accordées par exemple à un particulier. Cela ne permet pas d'amortir l'investissement dans le temps, regrette Jean-Karl Deschamps. Les entreprises verseront néanmoins au Conseil régional une redevance annuelle fixée à 18 676 50 € pour l'utilisation des toits. Elle sera reversée aux lycées afin qu'ils puissent s'équiper pour diminuer leur propre consommation énergétique ou pour tous projets et actions pédagogiques contribuant à la préservation de l'environnement. Intérêt supplémentaire : dans les halls des établissements sera placé un compteur qui indiquera quotidiennement l'électricité produite. Le bon exemple d'une énergie non polluante et renouvelable.
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