Après avoir donné un premier élan à ses ambitions dans la voiture électrique avec une Kangoo Z.E. et une Fluence Z.E. dérivées de modèles thermiques existants, ainsi qu’une mini Twizy positionnée en alternative aux voiturettes sans permis et aux scooters, Renault entre dans le vif du sujet avec la ZOE. Une vraie citadine 5 portes de 5 places, au gabarit de la Clio. Premier constat : cette Renault, aux volumes modelés avec art et simplicité, est avenante et esthétique.
Esthétique et simplicité
L’aménagement de l’habitacle fait écho à la pureté de la silhouette, mariant tonalités claires et formes épurées pour accompagner le formidable silence de fonctionnement d’une voiture électrique. La cellule de vie cultive tout autant l’indispensable touche de modernité, au travers d’une instrumentation numérique lisible placée sous les yeux du conducteur, et d’une tablette tactile multimédia intégrée. Celle-ci pilote moult fonctions (radio, navigation, téléphonie, internet…) du bout des doigts ou à la voix.
Trois exécutions intérieures sont proposées, niveau d’accès Life et stades supérieurs Zen et Intens, au même prix.
La ZOE est animée par un moteur électrique de 65 kW (88 ch), assorti d’un important couple de 220 Nm qui intervient dès le démarrage. Installée sous le plancher, la batterie “high-tech”, au Lithium-ion, est positionnée en équilibrant les masses, 59 % sur l’avant et 41 % sur l’arrière. Elle reste la propriété de Renault, le possesseur d’une ZOE devant donc honorer un loyer mensuel. Enfin, puisque la ZOE est totalement silencieuse, un bruiteur émet un son d’intensité variable lorsqu’elle avance à moins de 30 km/h, afin d’alerter les piétons de sa présence. Et pour le “fun”, le conducteur peut choisir entre trois “signatures sonores”.
Sur un tapis volant !
Avancer sans bruit, comme sur un tapis volant, accélérations “canon” sur les premiers mètres, la ZOE remplit ces tâches avec maestria… tant qu’on n’a pas à recharger la batterie ! Car c’est bien le nœud du problème. Le chargeur Caméléon livré avec le véhicule s’adapte à toutes les puissances électriques, mais pas sur une prise de courant domestique. Une Wall-box, prise de type professionnel, est en effet requise pour cela, installée au domicile (généralement en zone pavillonnaire) ou sur le lieu de travail (490 € hors pose). Pas de problème, en revanche, pour se ravitailler sur les bornes publiques, encore peu nombreuses. Il peut alors “regonfler” la batterie en 30 minutes… et au maximum, sur une Wall-box, en 9 heures.
Repères
Un prix concurrentiel. Parmi les atouts de la ZOE, des prix concurrentiels. Les autres acteurs en ce domaine sont en effet représentés par les citadines Citroën C-ZERO et Peugeot ION (29 500 €), toutes deux dérivées de la Mitsubishi I-MIEV (29 500 €), la Mia, citadine de 3 ou 4 places fabriquée dans les Deux-Sèvres (entre 17 927 € et 32 898 € avec bonus écologique de 7 000 € déduit), et la Smart Fortwo Electric Drive Coupé (à partir de 24 250 €). Au format compact, la Nissan Leaf affiche 109 ch (32 990 €).
Autonomie. Homologuée pour parcourir 210 km sans recharge, l’autonomie “pratique” de la ZOE s’avère plutôt comprise entre 100 et 150 km selon la conduite et les conditions météorologiques. Pas mal, en fait ! Le conducteur a également la possibilité d’agir lui-même sur l’autonomie en pratiquant l’éco-conduite, épaulé par les informations claires et complètes de la tablette multimédia. Et solliciter aussi le mode “éco”.
Verdict : 13/20
Sécurité ****
Finition ***
Confort ***
Economie d’usage ****
Séduction/Prix *
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