“A partir des années 70, un certain nombre de Turcs sont venus travailler en France. Ils espéraient économiser de l’argent et retourner au pays, mais à cause de la barrière de la langue, la plupart ont dû travailler dans la maçonnerie ou le ravalement”, raconte Mevlut Koca, dont les parents se sont précisément installés dans la région à cette époque. Aujourd’hui père de famille, il est également vice-président de l’Association culturelle turque de Canteleu. Selon Mevlut Koca, cette association rassemble, à elle seule, plus de mille membres, tandis qu’une autre a récemment vu le jour à Petit-Quevilly.
Bien intégrés
“Nous sommes bien intégrés mais nous restons très attachés à nos racines”, explique quant à elle Fadimé Kotan, dont le frère tient le kebab Topkapi à Rouen. La jeune femme rappelle l’importance de la laïcité dans son pays d’origine depuis la fondation de la république turque par Atatürk, en 1923. “Le port du voile gagne du terrain, mais il reste mal considéré dans la sphère publique. Et les femmes turques ont obtenu le droit de vote bien avant les femmes françaises”.
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