Cet amoureux des impressionnistes et de la Normandie a disparu il y a un peu plus d'un an, le 21 février 2012, alors que la seconde édition de Normandie Impressionniste était déjà en préparation.
Formé par Savary
Il était donc de ceux que l'on a appelé les peintres post-impressionnistes. Tout comme les Monet, Boudin ou Pissarot, il était fasciné par les ciels et les atmosphères de Normandie. Et par Rouen, la Ville qui l'a vu naître, en 1926, au pied de l'église Saint-Maclou.
Les arts ? On pourrait dire qu'il est tombé dedans tout petit. "Il avait l'âme d'un artiste", se souvient sa femme, Peggy Lebourgeois. Curieux de tout, il s'intéressait à la musique autant qu'au dessin et ne dédaignait pas la plume. C'est au contact des aquarelles d'Hippolyte Madelaine, dont l'atelier se trouvait juste à côté de chez ses parents, qu'il a découvert, enfant, la peinture. Ce n'est que beaucoup plus tard, dans les années 70, qu'il prend ses pinceaux sous la houlette de Robert Savary, professeur à l'école des Beaux-Arts.
Fasciné par les Impressionnistes, il s'attelle alors à l'ouvrage. Dans son atelier de la rue Saint-Lô, les tableaux s'accumulent. Jusqu'à ce que Robert Savary tombe, presque par hasard, sur des toiles qui dormaient dans son atelier. C'est lui qui le convainc d'exposer son travail, en 1974. Le peintre héritier des impressionnistes était lancé : Rouen, Honfleur, New-York accueillent ses toiles. Bien qu'il ait commencé à peindre sur le tard, Jacques Lebourgeois a produit plus de 200 toiles. Des visions lumineuses et pleines de vie des plages normandes qu'il affectionnait particulièrement.
Pratique. A lire aussi, Jacques Lebourgeois 1926-2012, de Lutz Leboucher, éditions de Léon, 19 €.
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