Vendredi 19 avril, le préfet et les grands élus régionaux ont rappelé leurs priorités : assurer un PSE "du meilleur niveau" et garantir la mise en sécurité du site. Dans un second temps, il s'agira de définir son "repositionnement", autrement dit son avenir industriel. En parallèle, l'Etat fait réaliser des études "exhaustives" sur la pollution des sols.
Celle de la nappe phréatique située sous la raffinerie serait quant à elle déjà "bien documentée". Depuis les années 1990, Shell, l'ancien propriétaire, pompe non stop les rejets d'hydrocarbures accumulés. Combien coûtera la future dépollution des sols ? Impossible de le dire aujourd'hui, assure le préfet. Car tout dépendra de la nature de la future activité qui s'y installera.
"Nous ferons tout pour faire revivre ce site de 240 hectares", a assuré M. Maccioni. La mission de l'Etat est claire : trouver un repreneur porteur d'un projet industriel et portuaire global et créateur d'emplois.
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