Les usagers sont de plus en plus nombreux à resquiller. "55% des clients interrogés reconnaissent avoir déjà fraudé", explique Éric Steil, directeur. En 2012, 17.000 personnes se sont vu adresser des amendes : 46€ en cas de voyage sans titre de transport ou 30€ si le titre n'avait pas été composté ou que sa validité avait expiré. "Ce sont les tarifs appliqués quand l'amende est payée dans le véhicule. Si le fraudeur qui voyage sans titre paie dans les cinq jours, l'amende est portée à 52€. Et au-delà, à 84€. Ce sont des tarifs réglementés. Ce n'est pas nous qui fixons les prix".
Une perte d'un million d'euros par an
Les amendes sont réglées dans 95 % des cas. Le cas contraire, c'est au tribunal de police qu'il revient de poursuivre le resquilleur. "La fraude, cela représente un manque à gagner annuel d'un million d'euros. Avec cet argent, nous pourrions acheter cinq bus, créer une petite ligne ou baisser le coût du titre de transport", souligne Éric Steil.
Fraudeurs : les 19-26 ans en premier, les seniors...
L'étude menée en février présente aussi le profil des fraudeurs identifiés. Contrairement aux préjugés, ce ne sont pas les adolescents qui resquillent le plus. Les moins de 16 ans ne représentent que 9% des fraudeurs. En revanche, viennent en tête les jeunes de 19 à 26 ans (14%). "Mais on voit aussi de plus en plus de seniors. Les plus de 60 ans représentent 7% des fraudeurs". Tous n'écopent pas d'amendes. Dans la continuité de sa politique commerciale, Twisto peut en effet ne pas dresser de procès-verbal si l'usager accepte de s'abonner au moins durant deux mois. Le dispositif s'appelle "Troc'it". Mais attention, cela n'est possible qu'une seule et unique fois.
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