"L'idée, c'est de mettre en place un système de médiation pour faire face à des conflits mineurs", explique Catherine Safdari, principale-adjointe. Une insulte, des affaires jetées au sol ou dégradées, une bagarre... la "victime" peut faire appel à la médiation. "Il est alors entouré de deux élèves médiateurs, de celui qui l'a 'bousculé' et d'un adulte. Les faits sont rappelés. Chaque partie peut exprimer son sentiment. C'est important car parfois, derrière une incivilité banale, un élève peut se sentir humilié", rappelle Catherine Safdari. "En respectant la parole de l'autre, on évite que de petits conflits s'enveniment".
Déjà 22 médiateurs
Les élèves de cinquième ont été formés. "Sur 108 d'entre eux, 22 ont accepté de devenir médiateurs". La plupart ne sont pas délégués de classe. Certains sont même plutôt des élèves en difficulté. "Il y autant de filles que de garçons", note la principale adjointe. "Ils et elles ont tous un goût pour la justice et détestent les bagarres". Dans trois ans, l'ensemble des élèves de l'établissement devraient avoir été sensibilisés à la médiation.
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