Le CID a fêté ses 20 ans en 2012. Vous êtes à sa tête depuis huit ans. Faire vivre Deauville tout au long de l’année, un pari réussi ?
"Je le pense. Le challenge était surtout de trouver l’équilibre entre le tourisme de loisirs et le tourisme d’affaires. Aujourd’hui, le CID, c’est 150 manifestations par an. Nous organisons d’importants congrès et des rendez-vous très réputés comme le Festival du cinéma américain ou celui du film asiatique. Nous accueillons régulièrement le congrès de la Fédération du cinéma français. En janvier, a eu lieu le grand congrès des gestionnaires des risques d’entreprise. La 9e édition du Women’s Forum se déroulera également au CID en novembre prochain... Et puis, nous mettons également en oeuvre des manifestations plus modestes mais auxquelles nous attachons beaucoup d’importance. Elles nous permettent de vivre toute l’année".
300 jours par an, c’est un beau taux d’occupation. Pourrez-vous faire mieux ?
"Il y a toujours moyen de faire mieux ! Mais ce sera difficile. Le problème du tourisme d’affaires, c’est qu’il s’agit d’une activité qui s’exerce quand les gens travaillent. Or, dans une année, il y a beaucoup de vacances scolaires ! Il n’empêche, l’un des enjeux majeurs pour nous, c’est de faire du CID une vitrine de l’excellence normande".
Vous avez de sérieux concurrents ?
"Sur les grosses manifestations, nos concurrents ne sont pas Normands. En revanche, sur les manifestations de taille moyenne ou inférieure, nous devons batailler. Le Crédit Agricole Normandie s’est doté récemment d’un très bel équipement, le Centre de Congrès de Caen est aussi très actif. Rouen développe par ailleurs son activité de tourisme d’affaires. Nous nous battons donc avec les moyens qui sont les nôtres pour faire face à cette concurrence".
Deauville accueille aussi de nombreux chefs d’Etat...
"Ayant dirigé le Mémorial de Caen pendant dix-huit ans, j’avais eu la chance inouïe de rencontrer de nombreux dirigeants. Nous avons reçu le G8 en mai 2011, après avoir accueilli le G3. Le G8, cela représentait une vingtaine de chefs d’Etat et leur suite. Durant trois semaines, cela nous a demandé une organisation tout à fait exceptionnelle. Le CID est malheureusement trop petit pour accueillir le G20 ! Deauville n’a pas non plus la capacité suffisante en terme de nuits d’hôtels C’est donc Cannes qui a bénéficié de l’événement. Dommage".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.