Pierre-Henry Maccioni, auquel le gouvernement a confié la "mission" de veiller à l'avenir des salariés et du site de la raffinerie, a officiellement réuni ce vendredi 19 avril les grands élus locaux : Alain Le Vern, président du Conseil régional de Haute-Normandie, Frédéric Sanchez, président de la Crea, Didier Marie, président du Conseil général de Seine-Maritime, ou encore Dominique Randon, maire de Petit-Couronne. Sans oublier le député Guillaume Bachelay, numéro 2 du PS, particulièrement impliqué dans le dossier. La veille, il avait rencontré les représentants de l'intersyndicale.
Etude complète sur la pollution des sols
Alors que le comité d'entreprise se réunissait à Petit-Couronne pour arrêter le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), le préfet et les élus ont rappelé leurs priorités : assurer un PSE "du meilleur niveau" et garantir la mise en sécurité du site. Dans un second temps, il s'agira de définir le "repositionnement" de celui-ci, autrement dit son avenir industriel. En parallèle, l'Etat fait actuellement réaliser des études "exhaustives" sur le niveau réel de la pollution des sols. La pollution de la nappe phréatique située sous la raffinerie est quant à elle déjà "bien documentée", précisent les services de l'Etat. Depuis les années 1990, Shell, l'ancien propriétaire des lieux, pompe sans arrêt les rejets d'hydrocarbures qui s'y accumulent.
Combien coûtera la future dépollution des sols ? Impossible de le dire aujourd'hui, assurent le préfet et les élus. Car l'enjeu est là : il faudra plus ou moins dépolluer selon de la nature de la future activité économique qui s'installera.
"Nous ferons tout pour faire revivre ce site de 240 hectares", a assuré Pierre-Henry Maccioni. La mission de l'Etat est claire : trouver un repreneur porteur d'un projet industriel et portuaire global et créateur d'emplois. "Nous allons mettre en oeuvre tous les moyens de communication mis à notre disposition pour valoriser ce site". Parallèlement, le ministère du Redressement productif a envoyé un chargé de mission spécifique pour le "repositionnement industriel" de la raffinerie, à la demande de Guillaume Bachelay.
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