Le jeune homme a été repéré par une unité étrangère et interpellé fin février par la police judiciaire caennaise. Des nourrissons torturés, des fillettes violées, les images et vidéos téléchargées sont d'une "bestialité innommable", souligne le président.
Risque de passage à l'acte
Le jeune marié fait profil bas, tête baissée, voix presque inaudible : "C'est un mal pour un bien, il fallait que j'en passe par là. J'ai envie de comprendre le pourquoi de mes agissements." L'expertise psychiatrique a beau plaider que H.C "n'est pas un danger pour autrui", les conversations entretenues avec des adolescentes sur internet laissaient présager le pire.
Pour le procureur, "le risque de passage à l'acte existe. Il y a de vrais humains derrière ces images, des bébés, des jeunes filles détruites." L'avocat a beau plaider "la honte de son client", la peine tombe : 24 mois d'emprisonnement dont 12 mois avec sursis et une mise à l'épreuve de trois ans. Sa peine est aménageable. Son nom sera également inscrit au fichier d'auteurs d'infractions sexuelles.
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