Ses piètres sondages n'entament pas chez François Bayrou le sens de la formule : le 8 mars, il a eu des mots cinglants sur la campagne électorale qui vient de se dérouler. Une campagne, a-t-il dit, '80 % sondages et 20 % injures”, 'la plus éloignée des enjeux qu'on n'ait jamais connue”... 'Idées sur les régions : aucune ! Prise en compte des soucis du pays : à mon sens, aucune ! On cherche simplement à montrer qu'il faut battre l'autre camp.”
Et quel résultat dans l'opinion ? Devant élire 1 830 représentants dans vingt-six assemblées régionales et territoriales, les citoyens ne semblent pas excités par ce scrutin. Ceux qui voteront semblent incliner vers le statu quo : la plupart des régions resteraient à la gauche, qui pourrait même réaliser le fameux grand chelem en gagnant partout. Selon OpinionWay, le total PS + Front de gauche + Europe Écologie + divers gauche pourrait atteindre 48 %. Selon CSA, ce serait 52 % !
Le camp Sarkozy, pour sa part, serait en recul : l'UMP, ses alliés et les divers droite plafonneraient à 32 %, alors qu'ils avaient fait 34,5 % aux Européennes. Le seul bastion sarkozyste serait l'Alsace : selon la Sofres, la droite pourrait y conserver la majorité dans tous les cas de figure au second tour - en dépit des calculs socialistes. Espoir de l'UMP : que les divisions entre Europe-Ecologie et le PS cassent la dynamique de gauche, non seulement en Alsace mais dans un certain nombre de régions.
Ultime effort
Le soir du 10 mars, c'est à Marseille que l'UMP tenait son meeting national avec Xavier Bertrand et Jean-François Copé. Le lendemain soir, pendant les derniers meetings locaux, Bertrand affrontait Martine Aubry sur le plateau de TF1. Et le vendredi 12, un entretien avec Nicolas Sarkozy dans Le Figaro était censé couronner l'ultime effort de la droite.
Le PS, de son côté, ne craignait que l'abstention : J'ai envie de dire aux Français : faites-vous entendre à l'occasion de ces élections régionales, répétait François Hollande : Il faut donner préférence à la gauche pour diriger ces grandes collectivités, et dire : l'injustice, ça suffit Car, avec l'incohérence des choix, des discours et des politiques, l'injustice est le trait dominant de la politique de M. Sarkozy D'où la mise en garde de Hollande : Si la participation est faible, si l'abstention est grande, le message est atténué d'autant.
L'ex-secrétaire national du PS a raison de s'inquiéter. D'après les sondages, un électeur sur deux compte s'abstenir. Déjà, aux Régionales de 2004, près de 40 % étaient restés chez eux. Cette tendance risque de s'être aggravée entre-temps, sous l'effet du scepticisme croissant des Français à l'égard de la classe politique.
Et quel résultat dans l'opinion ? Devant élire 1 830 représentants dans vingt-six assemblées régionales et territoriales, les citoyens ne semblent pas excités par ce scrutin. Ceux qui voteront semblent incliner vers le statu quo : la plupart des régions resteraient à la gauche, qui pourrait même réaliser le fameux grand chelem en gagnant partout. Selon OpinionWay, le total PS + Front de gauche + Europe Écologie + divers gauche pourrait atteindre 48 %. Selon CSA, ce serait 52 % !
Le camp Sarkozy, pour sa part, serait en recul : l'UMP, ses alliés et les divers droite plafonneraient à 32 %, alors qu'ils avaient fait 34,5 % aux Européennes. Le seul bastion sarkozyste serait l'Alsace : selon la Sofres, la droite pourrait y conserver la majorité dans tous les cas de figure au second tour - en dépit des calculs socialistes. Espoir de l'UMP : que les divisions entre Europe-Ecologie et le PS cassent la dynamique de gauche, non seulement en Alsace mais dans un certain nombre de régions.
Ultime effort
Le soir du 10 mars, c'est à Marseille que l'UMP tenait son meeting national avec Xavier Bertrand et Jean-François Copé. Le lendemain soir, pendant les derniers meetings locaux, Bertrand affrontait Martine Aubry sur le plateau de TF1. Et le vendredi 12, un entretien avec Nicolas Sarkozy dans Le Figaro était censé couronner l'ultime effort de la droite.
Le PS, de son côté, ne craignait que l'abstention : J'ai envie de dire aux Français : faites-vous entendre à l'occasion de ces élections régionales, répétait François Hollande : Il faut donner préférence à la gauche pour diriger ces grandes collectivités, et dire : l'injustice, ça suffit Car, avec l'incohérence des choix, des discours et des politiques, l'injustice est le trait dominant de la politique de M. Sarkozy D'où la mise en garde de Hollande : Si la participation est faible, si l'abstention est grande, le message est atténué d'autant.
L'ex-secrétaire national du PS a raison de s'inquiéter. D'après les sondages, un électeur sur deux compte s'abstenir. Déjà, aux Régionales de 2004, près de 40 % étaient restés chez eux. Cette tendance risque de s'être aggravée entre-temps, sous l'effet du scepticisme croissant des Français à l'égard de la classe politique.
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