Car les sentiments de ce Rouennais d’adoption transparaissent dans ses modèles, qu’il s’agisse de tristesse, de joie ou d’angoisse. Déjà, du temps de son enfance parisienne, Jean-Paul Araujo s’amusait à rhabiller les poupées de ses deux sœurs. Sans le savoir, peut-être se préparait-il à marcher sur les traces de Jean-Paul Gaultier, Alexander McQueen ou Thierry Mugler, trois créateurs dont il s’inspire. Ces influences, que d’aucuns estimeront complémentaires et d’autres contradictoires, révèlent tout son éclectisme.
Au patron ou à l’instinct
L’allure soignée, le sourire timide et l’œil pétillant, cet artiste de 39 ans se laisse porter par son hyper-sensibilité. C’est ainsi que son inspiration bourgeonne au gré de ses émotions. Il navigue, tantôt à l’instinct, tantôt sur patron, entre styles baroque, moderne ou rococo et peut être happé par des pulsions créatrices déjantées.
Aujourd’hui vendeur dans le prêt-à-porter pour homme, il espère faire de sa passion son métier. En attendant de voir sa griffe se propager, Jean-Paul Araujo organise régulièrement des défilés pour se faire connaître et présenter ses créations. Il peaufine actuellement les derniers réglages de Féminités contemporaines, programmé vendredi 19 avril au Théâtre des arts de Rouen. Ce défilé en quinze tableaux a pu voir le jour grâce au soutien de ses amis et la bonne volonté d’acteurs économiques et d’artistes locaux. Le créateur envisage déjà d’en organiser un autre l’an prochain, qui devrait célébrer la féminité sous toutes ses formes…
Pratique. Pour découvrir certaines de ses créations : http://lestrinitees.blogspot.fr/
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