Lors de son audition, il nie farouchement les faits. Devant le tribunal correctionnel, le 11 avril 2013, il finit pourtant par reconnaître que c'est bien lui. "Ce n'était pas un ami, mais une connaissance de la gare. Je connaissais son code parce qu'il m'avait déjà demandé de lui retirer des sous", indique le jeune homme, identifié par la surveillance vidéo du distributeur automatique.
Le prévenu, qui comparaît déjà détenu pour d'autres délits, semble visiblement hilare. Son attitude étonne le président qui lui demande s'il sait combien il a de mentions à son casier : "Non, je ne sais même pas, beaucoup ?", répond le prévenu, tout souriant. "Quinze", finit par lui révéler le président.
Le jeune homme déjà emprisonné depuis deux ans – rackets, vols aggravés, rébellion, violences… – serait libérable en novembre 2017. "Que faites-vous en prison ?", questionne le président. "Rien de spécial", indique le jeune homme. "Vous attendez que le temps passe ?". "Exactement".
Le jeune Caennais a finalement été condamné à six mois de prison avec sursis.
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