Fin novembre 2009, une jeune fille était invitée à dormir chez son amie d'enfance à Bonsecours. Vers 23 heures, alors qu'elles s'étaient assoupies, le beau-père s'introduisit dans leur chambre. L'invitée aurait été réveillée par des caresses sur les fesses et les cuisses. Elle aurait alors donner un coup de pied pour le repousser, réveillant ainsi son amie. Celle-ci s'étonna de la présence de son beau-père : "Qu'est ce que tu fiches là ?" Il aurait répondu qu'il cherchait le chat...
L'été suivant, l'adolescente accompagna sa meilleure amie et sa famille au Sénégal, durant une quinzaine de jours. Quinze jours pendant lesquels le beau-père se serait presque quotidiennement introduit dans la chambre pour la caresser. Une nuit, les deux jeunes filles se réveillèrent. Elles le retrouvèrent, par terre, caché devant le lit. Il prétendit "être en train de chasser les moustiques..."
Simples coïncidences ?
De retour à Rouen, la victime se confia à ses parents et porta plainte. Plus tard, elle apprit que son amie d'enfance aurait été, elle aussi, régulièrement agressée sexuellement.
Si l'inculpé a reconnu être présent dans la chambre, il a nié toute agression sexuelle. "Je suis allé dans la chambre pour dire bonsoir aux enfants", a-t-il déclaré au tribunal correctionnel de Rouen, le 3 avril. L'inculpé, qui se pose volontiers en pater familias, a estimé que les deux jeunes femmes avaient menti.
Mais, pourquoi inventeraient-elles pareils mensonges ? L'homme, brillant agent immobilier rouennais, pense avoir été victime de son "éclatante réussite professionnelle".
Le procureur a requis 6 mois de prison avec sursis assortis d'une mise à l'épreuve de 18 mois. Délibéré le 12 avril prochain.
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