"Il faut savoir que dans tous les cas, avec ou sans son notaire, un notaire doit rester impartial", répond Maître Aymeric Cours-Mach. "Il n'y a donc aucun problème pour se rendre seul à la signature d'un acte".
La sécurité du client
Recourir à un notaire peut cependant être fort précieux pour obtenir des conseils en amont de la transaction. Des consultations permettent notamment de s'informer sur le calendrier à venir, sur les droits et les evoirs de l'acheteur et la constitution de son patrimoine, lorsque plusieurs personnes sont parties prenantes dans l'acquisition. Ces conseils sont généralement offerts.
Les notaires ne peuvent pas en revanche aider les clients dans la renégociation d'un prix. "Il arrive qu'à la dernière minute, l'acquéreur demande à revoir à la baisse le coût de la transaction, ayant par exemple au cours d'une visite de dernière minute, remarqué qu'un placard était abîmé ou que des poignets de porte étaient cassées... Il n'est pas du devoir du notaire d'intervenir dans ce genre de cas".
“Frais de notaire” : les 8/10e partent à l'Etat
Ce qu'on appelle communement les frais de notaire représentent entre 6 et 8 % du prix de vente d'un bien dans l'ancien (ou 2% dans le neuf). La part qui revient à leur étude correspond en fait à un peu plus de 1/10e de la somme à verser. Le Trésor Public récupère près de 8/10e de cette même somme en taxes et impôts. Enfin, le reste est destiné à rembourser les "frais et débours", autrement dit les frais administratifs que le notaire a réglés pour le compte de son client.
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