Elle se précise pourtant de plus en plus. Après dix années de hausse et des prix qui ont parfois plus que doublé durant cette période, l'heure est à la baisse.
Ancien : -7,4% à Caen
Dans l'aire de Caen-Métropole, qui regroupe l'agglomération caennaise et les communautés de communes voisines, cette diminution a représenté globalement 5,8 % en 2012. Elle a atteint 7,4 % dans la seule ville de Caen. "Il n'y a rien de dramatique", estime Jean-Michel Boisset, notaire à Bretteville L'Orgueilleuse, "à condition de ne pas considérer le marché de l'immobilier comme un marché spéculatif. Il faut aujourd'hui compter sept à dix ans pour réellement bénéficier d'un achat immobilier”.
Il faut également s'y faire : le mouvement va se prolonger en 2013. Les compromis de vente enregistrés depuis le début de l'année montrent à Caen un nouveau fléchissement de 5 à 10% au premier trimestre, qui s'inscrit dans la moyenne nationale.
Centre, est, sud résistent
Dans le détail, c'est le nord de Caen (Chemin-Vert, Folie-Couvrechef) qui a accusé en 2012 la plus forte baisse: - 20,9%, pour un prix au mètre carré de 1 977 euros, très proche des 1 947 au m2 des quartiers de Venoix et Beaulieu (- 9,1%)et des 1 928 au m2 (-10,6%) de ceux de Saint-Paul et Saint-Nicolas.
Le centre historique et l'est de Caen résistent bien, avec des baisses de 2,5 à 5% seulement. Les prix des appartements du sud de la ville demeurent à peu près stables (-1,5% ; 1 842 euros au m2) grâce notamment à des programmes d'amélioration de l'habitat.
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