Partant de ce constat, une équipe caennaise de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale a lancé en début d'année une application pour smartphone, permettant de mieux faire face aux AVC qui touchent 4 000 Bas-Normands par an.
Quatre heures et demie pour agir
Baptisée Cerebro, "cette application comprend deux parties", présente Véronique Agin, chercheuse. "La première permet de reconnaître les symptômes comme la paralysie du visage, la seconde présente nos recherches."
L'unité Inserm U919, installée à Caen, focalise une partie de ses études depuis 2005 sur le rôle d'un activateur tissulaire du plasminogène. "C'est un produit qui permet aux médecins de déboucher le ou les vaisseaux obstrués", explique Cyrille Orset, chercheur. "Mais le soignant n'a que quatre heures et demie pour agir après l'AVC. Nous cherchons donc comment allonger la durée de cette fenêtre thérapeutique, et comment limiter les effets secondaires du produit administré".
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