Historique, l'instrument l'est : son buffet, c'est-à-dire le corps, a été façonné au XVIIe siècle par Crespin Carlier. Il a ensuite été remanié par le célèbre facteur d'orgue Aristide Cavaillé-Coll, en 1890.
150 enregistrements
"Quand ils le voient, les organistes sont saisis", glisse non sans fierté Marie-Andrée Morisset-Balier, la titulaire des orgues. Charmés, ils le sont tant par son apparence que par sa voix. Car l'orgue de l'abbatiale est resté dans son jus et sa forêt de 3 600 tuyaux n'a jamais été entièrement démontée. L'instrument a donc gardé son timbre d'origine, "son côté poétique". Cette particularité attire des organistes de tous pays pour l'enregistrement de CD.
On compte pas moins de 150 enregistrements réalisés en une vingtaine d'années. Sans compter qu'il est remarquablement placé dans l'édifice "Il n'est pas trop haut et la nef, bien que longue, n'est pas trop large. Cela permet un rendu exceptionnel". Ainsi, depuis 1890 l'orgue n'a pas changé ou presque. Des souffleries ont remplacé les hommes qui devaient "pédaler" pour remplir les grands soufflets d'air de l'orgue.
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