Jeudi 28 mars, à 6h30 du matin, alors qu'il a déjà bu deux bières, il décide de lui rendre visite. Il frappe à la porte violemment puis, devant son refus d'ouvrir, la brise et hurle : "Je vais te tuer, je vais te crever". Son ex-femme porte plainte pour harcèlement et tentative de violation de domicile.
Interpellé, il est jugé le lendemain en comparution immédiate. L'homme a déjà six mentions à son casier judiciaire. Il explique : "J'ai du mal à la quitter, c'est comme une soeur, je lui donnerais tout ce que j'ai, d'ailleurs, je lui ai prêté 2 000 €". La victime exprime, elle, son souhait de ne plus jamais le revoir. Maniaco-dépressif, on reconnaît au prévenu un discernement altéré.
A. B. a néanmoins été condamné à la peine-plancher d'un an d'emprisonnement, dont six mois de sursis. Il lui est aussi interdit de venir dans le Calvados durant deux ans. A l'énoncé de sa peine, le prévenu interpelle la présidente : "Donnez-moi un an, mais permettez-moi de garder mon psychiatre". Celle-ci lui répond : "On n'est pas sur le marché, une peine ne se négocie pas".
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