Plus surprenant, il est aussi porteur de deux montres à son poignet, conservées avant la vente dans des vitrines fermées à clef. L'homme n'en est pas à son premier larcin. Dans les faits, il s'agit même plutôt d'un habitué puisqu'il a déjà été condamné pour 22 vols entre 1992 et 2010 ! En comparution immédiate le mercredi suivant, il affirme qu'un co-détenu rencontré lors de l'une de ses incarcérations lui a donné les clefs permettant d'ouvrir ces vitrines.
"Et il vous donne ces clefs précieuses gratuitement ? Il ne vous passait pas commande ?", l'interroge la présidente. "Si, un peu", finit par dire le prévenu du bout des lèvres. "Ces objets, c'était pour les vendre, je n'avais plus d'argent". Sa femme vient témoigner pour lui : "Il a changé, il avait fait toutes les démarches pour trouver un travail, je crois en lui, sinon cela fait longtemps que j'aurais demandé le divorce".
S. P. a finalement été condamné par le tribunal à un an d'emprisonnement dont trois mois assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans comportant une obligation de soins et de travail. Il a été immédiatement incarcéré.
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