La quasi-totalité des Afghans, qui seraient entre 150 et 180 dans le département, ont fui l'instabilité chronique qui règne dans leur pays.
Trois ans dans les geôles
Un certain nombre d'entre eux étudiaient au lycée français de Kaboul. Alors, lorsque les coups d'état se sont succédés à la fin des années 1970, avec en toile de fond l'intervention soviétique en Afghanistan dès 1979, c'est logiquement dans le pays de Molière que ces francophiles ont trouvé refuge. Une dizaine de familles se sont ainsi retrouvées en Seine-Maritime dans les années 1980 et 90.
C'est le cas de Qassim Azimi, arrivé en France en 1991 après avoir passé trois ans dans une geôle afghane. Aujourd'hui, il est patron du restaurant Le Kaboul, rue d'Amiens, traducteur-interprète assermenté et trésorier de l'association Franco-Afghane de Normandie, créée il y a un peu plus d'un an.
"Nous sommes une soixantaine de familles, ce qui représente une centaine de membres faisant partie de l'association", précise-t-il. "Nous nous réunissons à l'occasion de différents types de célébrations et essayons d'aider les Afghans à s'intégrer dans la société française, notamment en ce qui concerne les démarches administratives". Bien informé sur la situation en Afghanistan, le restaurateur est guère optimiste quant à un retour de la stabilité dans son pays d'origine.
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