Premier constat : les Sandero et Logan de seconde génération sont réellement devenues gracieuses et partagent, à quelques infimes détails près, la même physionomie avant, de l'avenante grande calandre au pied milieu. Mais la Sandero, citadine à 5 portes généreusement dimensionnée, s'avère mieux adaptée à la demande hexagonale. Sous des proportions pratiquement reconduites, celle-ci conjugue habitabilité et bon coffre, à la capacité inchangée.
L'autre apport majeur de la nouvelle Sandero tient à sa dotation enrichie, dès la version de base, d'une direction à assistance hydraulique et d'une banquette arrière rabattable et fractionnable 60/40. S'ajoutent un régulateur de trajectoire ESC, certes obligatoire mais aussi pourvu d'une assistance au freinage d'urgence, et la présence de 4 airbags (dont 2 tête-thorax avant). Avec la prouesse de conserver le prix de sa devancière, à savoir 7 900 €
À l'ouverture des portes, la différence avec les anciennes versions saute aux yeux. La planche de bord respire d'une qualité perçue très améliorée, alors qu'au regard du prix, la version antérieure prêtait déjà peu à la critique. Reposant sur la plate-forme commune à toutes les Dacia, mais réaménagée depuis la Lodgy sur le bloc avant, la Sandero bénéficie du 3 cylindres 12 soupapes TCe 90 ch turbo que la Clio 4 vient d'étrenner !
Elle reçoit aussi le turbo-diesel 1.5 dCi dans son dernier état, décliné en 75 ch et 90 ch. Ces trois motorisations estampillées Eco2, le label maison qui signale les plus faibles émissions de CO2 (116 g/km pour le TCe et 99 g/km pour les dCi), sont accompagnées du plus conventionnel 1.2i 16 soupapes de 75 ch en entrée de gamme, assorti d'une variante GPL de 73 ch.
Au volant, la dernière Sandero se montre assez fantastique, toujours au regard de son tarif, sans équivalent. Que l'on roule à 130 km/h sur une autoroute sinueuse, ou à l'escalade d'un col tourmenté, le châssis conserve en effet la trajectoire voulue, freine bien et modère le roulis, en contrepartie d'un réel confort de suspension.
Et sur le plan comportemental, TCe 90 ch et dCi 90 ch, tous équilibrés et bien insonorisés, font à peu près jeu égal. Mais le TCe essence, en se payant le luxe d'accélérations plus fringantes qu'avec la Clio 4, mérite intérêt, la quarantaine de kilos d'écart en faveur de la Sandero débridant davantage ce petit 3 cylindres dernier cri.
REPERES :
Et la Logan ? : La nouvelle conserve la silhouette conventionnelle 4 portes à trois volumes avec coffre apparent (de 510 litres) qui a fait son succès sur plusieurs continents, distribuée sous la marque Dacia en Europe et en Afrique, mais porteuse du losange Renault ailleurs.
La version chic : Avec sa garde au sol rehaussée de 40 mm, ses barres de toit, ses passages de roue élargis ou ses jantes de 16 pouces, la Sandero Stepway se donne des airs de SUV. Mieux équipée, elle bénéficie d'un stade Prestige haut de gamme indisponible sur la Sandero.
Finitions soignées : En Ambiance et Lauréate, l'équipement de la Sandero s'étoffe. L'introduction du multiplexage débouche sur de nouvelles fonctions optionnelles, régulateur de vitesse adjoint au limiteur (150 €), navigation Media Nav avec Bluetooth (240 €), ou aide au parking arrière, de série sur la Stepway Prestige et contre 200 € en Lauréate.
Verdict : 17/20
- Sécurité ***
- Finition ***
- Confort ***
- Economie d'usage ****
- Séduction/Prix ****
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.