Le tennisman caennais et les Bleus n’ont pu néanmoins défendre leur titre de champion du monde acquis l’an passé, mais comme en 2008, ils ont arraché le bronze.
Le tennis, un équilibre
"Je n’ai rien gagné financièrement. Je ne retire que de la reconnaissance et le plaisir de jouer au haut niveau à mon âge. C’est déjà pas mal". Champion du monde, donc, mais aussi champion de France et maintes fois champion de Normandie, Philippe Kahlouche s’est bâti un palmarès impressionnant à un âge où la grande majorité de ses anciens compagnons ne sortent la raquette qu’épisodiquement. "Je n’ai jamais arrêté la compétition et j’ai eu la chance de ne pas avoir de trop grosses blessures, explique-t-il. J’ai réussi à garder une bonne condition physique, d’autant plus importante que je n’ai pas un jeu très économe." A 51 ans, les jambes vont moins vite, le temps de réaction est plus long mais l’expérience joue à plein.
En parallèle au circuit sénior +, Philippe Kahlouche sillonne les tournois amateurs où il fait valoir son classement 1/6. "Des fois, les jeunes arrivent et se disent "c’est un vieux, je vais l’avoir à l’usure". En fait, c’est l’inverse qui se produit. Ils sont surpris et écœurés". Pour Philippe Kahlouche, pas loin de passer professionnel dans sa jeunesse et aujourd’hui professeur des écoles, le tennis est bien plus qu’un loisir ou une passion. "C’est un équilibre mental et physique. Quand on fait du sport, on est bien dans sa tête et dans son corps. J’ai pris ma première licence à 7 ans et je serais malheureux si un jour on me disait de devoir arrêter".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.