Lors du Forum de Libération à Rennes, la ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, ancienne maire de Rouen, a déclaré au quotidien Libération : "Il est illégitime d'avoir pointé du doigt le rugby. Il est inutile de cibler [un sport plutôt qu'un autre]." Pour l'ancienne maire de Rouen, il s'agit d'interprétations erronées : "On ne peut pas condamner directement l'agence de française contre le dopage mais il y a eu un amalgame de fait. Les produits concernés n'étaient pas similaires, certains cas concernaient des gens qui n'étaient pas présents au moment du contrôle." Et ces exemples étaient sur un même plan que "les produits beaucoup plus à risque, qui sont une vraie minorité. D'ailleurs, le président de l'Agence française contre le dopage a immédiatement rétabli la vérité."
Valérie Fourneyron, revenant sur l'existence du dopage dans le sport en général, a estimé à Rennes que ces réactions étaient compréhensibles. Tout en ajoutant : "Il faut être prudent. Le message est que personne n'est à l'abri [du dopage] dans le monde du sport. Donc les discours "il n'y a pas de dopage chez moi", ce n'est pas acceptable. Mais en même temps, il faut être juste dans les propos qui peuvent être tenus sur les efforts que font les uns et les autres pour lutter contre le dopage. Je comprends donc que les propos qui ont été tenus aient choqué le monde du rugby," a-t-elle déclaré à Libération.
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