Les professionnels, notamment les banques, les concessionnaires ou encore les magasins, sont devenus grands consommateurs de ces équipements de plus en plus sophistiqués. 'Les entreprises de l'agglomération n'hésitent plus à s'équiper car, malgré le coût de l'installation, elle permet d'éviter les déplacements inutiles des équipes de sécurité, souligne Jean-Luc Le Gras, responsable d'exploitation de la société VIF Sécurité, basée à Mondeville.
Des commandes à la hausse
Les particuliers montrent à leur tour un certain intérêt pour ce mode de surveillance. A Caen, leurs demandes sont en augmentation constante. Cette évolution est dûe notamment à un coût des équipements devenu plus abordable, souligne François Quesnée, patron de l'entreprise Quesnée, basée à Caen et à Vire. Aujourd'hui, l'installation la plus simple, composée de quatre caméras, d'un écran plat et d'un enregistreur numérique, revient à environ 1500 €. Une somme à laquelle il faut toutefois ajouter le coût de la télésurveillance elle-même. Si elle représente environ 30 € par mois hors taxes pour les professionnels, la note est plus modeste pour les particuliers : de 15 à 20 € hors taxes par mois. La démocratisation de l'usage de ces appareils de surveillance devrait se poursuivre dans les années à venir.
La mairie de Caen n'en veut pas
Si les professionnels et les particuliers se lancent dans la vidéosurveillance, les élus locaux ne sont pas encore très nombreux à souhaiter mettre en place des caméras de sécurité dans les rues et autour des zones sensibles de leur ville. A Caen, deux caméras sont actives. L'une permet d'observer le skate park, situé près du Stade Hélitas, avenue Albert Sorel, l'autre permet de visualiser la place Saint-Pierre, en centre-ville. Nous ne voulons pas installer de nouvelles caméras dans la ville de Caen. Pour moi, c'est une atteinte à la liberté. Je pense que les gens n'ont rien à cacher et, quand on commence à les suivre avec des caméras, jusqu'où va-t-on ? Comment les images vont-elles être lues ? Quelle sera leur utilisation ? Et, puis toutes les études montrent que la vidéosurveillance n'est efficace que dans seulement 3 % des cas. Les auteurs d'actes de malveillance savent où les caméras se trouvent et se débrouillent pour ne pas être filmés, explique Jean-Louis Touzé, maire-adjoint de Caen en charge de la sécurité. Pour l'ancien maire UMP, Brigitte Le Brethon, aujourd'hui dans l'opposition, la vidéosurveillance peut cependant être utile dans certains lieux. Je pense qu'à la gare ou place Courtonne, autour du bassin Saint-Pierre, cela pourrait aider les secours à agir plus rapidement, observe-t-elle. Des communes du bassin caennais n'ont pas attendu pour se jeter à l'eau. Les caméras y ont déjà fait leur apparition. D'autres sont prêtes à franchir le pas.
Des commandes à la hausse
Les particuliers montrent à leur tour un certain intérêt pour ce mode de surveillance. A Caen, leurs demandes sont en augmentation constante. Cette évolution est dûe notamment à un coût des équipements devenu plus abordable, souligne François Quesnée, patron de l'entreprise Quesnée, basée à Caen et à Vire. Aujourd'hui, l'installation la plus simple, composée de quatre caméras, d'un écran plat et d'un enregistreur numérique, revient à environ 1500 €. Une somme à laquelle il faut toutefois ajouter le coût de la télésurveillance elle-même. Si elle représente environ 30 € par mois hors taxes pour les professionnels, la note est plus modeste pour les particuliers : de 15 à 20 € hors taxes par mois. La démocratisation de l'usage de ces appareils de surveillance devrait se poursuivre dans les années à venir.
La mairie de Caen n'en veut pas
Si les professionnels et les particuliers se lancent dans la vidéosurveillance, les élus locaux ne sont pas encore très nombreux à souhaiter mettre en place des caméras de sécurité dans les rues et autour des zones sensibles de leur ville. A Caen, deux caméras sont actives. L'une permet d'observer le skate park, situé près du Stade Hélitas, avenue Albert Sorel, l'autre permet de visualiser la place Saint-Pierre, en centre-ville. Nous ne voulons pas installer de nouvelles caméras dans la ville de Caen. Pour moi, c'est une atteinte à la liberté. Je pense que les gens n'ont rien à cacher et, quand on commence à les suivre avec des caméras, jusqu'où va-t-on ? Comment les images vont-elles être lues ? Quelle sera leur utilisation ? Et, puis toutes les études montrent que la vidéosurveillance n'est efficace que dans seulement 3 % des cas. Les auteurs d'actes de malveillance savent où les caméras se trouvent et se débrouillent pour ne pas être filmés, explique Jean-Louis Touzé, maire-adjoint de Caen en charge de la sécurité. Pour l'ancien maire UMP, Brigitte Le Brethon, aujourd'hui dans l'opposition, la vidéosurveillance peut cependant être utile dans certains lieux. Je pense qu'à la gare ou place Courtonne, autour du bassin Saint-Pierre, cela pourrait aider les secours à agir plus rapidement, observe-t-elle. Des communes du bassin caennais n'ont pas attendu pour se jeter à l'eau. Les caméras y ont déjà fait leur apparition. D'autres sont prêtes à franchir le pas.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousA lire aussi
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.