Août 2011. Un jeune père de famille rentrait chez lui, à Mont Saint Aignan, après une mission en intérim de six mois à Orléans. Mais à peine était-il arrivé que son épouse lui faisait part de son souhait de divorcer. Le désaveu fut brutal. Il tenta de la raisonner. La discussion s'envenima. La violence succéda aux mots. L'homme repoussa sa femme. Cette dernière porta plainte le 19 août.
"Je voulais frapper le lit"
"Il m'interdit de regarder les gens dans la rue, profère des injures, contrôle mes relevés de comptes..." déclara-t-elle aux policiers.
Trois jours plus tard, la jeune femme, après avoir reçu un énième coup, se présenta encore au commissariat. "Il m'a injuriée devant notre enfant et m'a porté un gros coup de pied au genou". Effectivement, l'expert légiste constatait, en l'examinant, les multiples empreintes de doigts.
Le 13 mars dernier, le prévenu a minimisé les faits. Les insultes ? Il ne les a pas "spécialement" reconnues parce que "les insultes, qu'elle avait contre moi, étaient très dures". Le coup de pied ? Il aurait été malencontreux : "Je voulais frapper le lit !" Les bleus ? "Ils ont été causés lorsqu'elle m'a sauté dessus !"
Le père, devenu SDF, a été reconnu coupable de violences mais il a été dispensé de peine.
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