Doudounes, cagoules et gants empêchent d'identifier les deux jeunes, qui, avant de partir, lancent le tiroir-caisse en direction du pizzaïolo.
Butin : un portable à 35 €, 90 € de tickets restaurant et 150 € en liquide. Le 8 janvier 2013, les policiers, autorisés à pratiquer des écoutes téléphoniques dans une affaire de drogue, entendent : "S., celui qui a cambriolé la pizzeria, il a eu de la chance".
Le pistolet est retrouvé sur une autre personne du trafic. Son complice, mineur, est déjà en prison et S.B, 19 ans, est interpellé le mercredi 20 mars. Il comparaît le vendredi suivant. Lassée des bêtises de son fils, sa mère l'a mis à la porte à 18 ans. Sans domicile fixe et surveillant de classes primaires 12h par semaine, il dit avoir besoin d'argent. "On s'est décidé à la va-vite, on avait d'abord prévu de faire la "banette" -la boulangerie-, mais il y avait trop de monde".
S.B a été condamné à trois ans d'emprisonnement, dont 18 mois de sursis assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans. Il devra travailler, se soigner, ne contacter ni son complice, ni la victime, et ne pas détenir d'armes. Il a été immédiatement incarcéré.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.