BABX écrit, et c'est là le moindre de ses maux. Il collabore à l'album de Julien Doré Ersatz, aux Premières lettres de L et signe des tubes de Camélia Jordana, mais c'est en son nom propre qu'il défend un nouveau genre de musique française.
Sa voix et son style, s'ils évoquent sans contexte Bashung, sont berçés de mélancolie, entre tropeur rimbaldienne et plaintes de la longue dame brune. Comme Barbara il ne quitte pas son piano. L'instrument est le prolongement de son spleen. Les textes sont souvent slamés sur des plages musicales contemplatives et désenchantés. Il écrit ses textes dans un mode télégraphiques, qu'il chante ensuite avec détachement. Aventurier musical, il expérimente les styles quitte à destabiliser son auditoire. Il se joue des mots et de ses angoisses, et dévoile les inquiétantes étrangetés du monde qu'il habite.
Pratique. Vendredi 22 mars, à 20h30, Trianon transatlantique, à Sotteville-lès-Rouen. Tarifs de 8 à 16 €.
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