C'est un fait : l'équipe du maire Philippe Duron ne souhaite pas élargir l'offre actuelle de stationnement, essentiellement payante. La tendance s'oriente plutôt vers la diminution des places disponibles. L'agrandissement du secteur piétonnier dans l'hypercentre aux rues de Strasbourg, du Moulin et du Pont Saint-Jacques en est l'illustration.
Dans ce domaine souvent polémique, la municipalité ne souhaite cependant pas donner l'impression de trancher à la légère. Une étude sur l'offre de stationnement a été confiée l'été dernier à deux cabinets d'experts. En attendant les propositions, quel est le diagnostic?
Places “suffisantes” ?
L'offre de places gratuites réservées aux voitures s'est réduite dans le centre-ville depuis des années, au bénéfice du stationnement payant. En surface, les conducteurs peuvent profiter de places payantes “classiques”, limitées à une durée de deux heures et dont le prix varie selon deux zones - jaune et rouge. Pour un stationnement payant illimité, les automobilistes ont la possibilité d'utiliser les parkings de la place Courtonne et du port de plaisance. Caen dispose aussi de six parkings souterrains exploités par l'entreprise Vinci. Ils ont accueilli près de 570 000 clients en 2009. Leur fréquentation est stable.
Conclusion peut-être un peu hâtive de Vincent Bultey, en charge de la communication de Vinci : “Caen n'a pas besoin de nouvelles places car nos parkings ne sont pas remplis à 100%”. Mais la tranquillité a un coût : 9¤ pour une journée.
Désengorger le centre
Autre solution proposée, qui permet de désengorger la ville de ses véhicules : les transports en commun à Caen, qui ont permis aussi le développement des parcs-relais.
On en compte deux pour le moment, l'un au terminus de la ligne de tramway Ifs-Jean-Villars (90 places), le second à l'autre extrémité de la ligne, à l'arrêt Côte de Nacre(250 places).
Ces aires de stationnement sont réservées aux personnes se rendant dans le centre pour y travailler, s'y promener, faire du shopping... Les conducteurs laissent leur voiture de l'autre côté du périphérique et bénéficient d'un tarif préférentiel pour prendre le tramway. Très peu utilisés, ces parcs-relais ne sont pas bien positionnés selon Viacités, le syndicat des transports en commun caennais.
Couplé au prolongement de la ligne de tramway au-delà du CHU dont on parle de plus en plus, un nouveau parc-relais, situé à hauteur du rond-point de la Bigude, pourrait voir le jour. Plus éloigné du périphérique caennais, ce parking semblerait plus utile que ses deux petits frères.
Pour la municipalité, le problème global du stationnement à Caen n'est donc pas insoluble. Encore faut-il que chacun accepte l'idée qu'un centre-ville est plus attractif lorsque priorité est donnée aux piétons et deux-roues ; et limite ses déplacements en voiture.
Dans ce domaine souvent polémique, la municipalité ne souhaite cependant pas donner l'impression de trancher à la légère. Une étude sur l'offre de stationnement a été confiée l'été dernier à deux cabinets d'experts. En attendant les propositions, quel est le diagnostic?
Places “suffisantes” ?
L'offre de places gratuites réservées aux voitures s'est réduite dans le centre-ville depuis des années, au bénéfice du stationnement payant. En surface, les conducteurs peuvent profiter de places payantes “classiques”, limitées à une durée de deux heures et dont le prix varie selon deux zones - jaune et rouge. Pour un stationnement payant illimité, les automobilistes ont la possibilité d'utiliser les parkings de la place Courtonne et du port de plaisance. Caen dispose aussi de six parkings souterrains exploités par l'entreprise Vinci. Ils ont accueilli près de 570 000 clients en 2009. Leur fréquentation est stable.
Conclusion peut-être un peu hâtive de Vincent Bultey, en charge de la communication de Vinci : “Caen n'a pas besoin de nouvelles places car nos parkings ne sont pas remplis à 100%”. Mais la tranquillité a un coût : 9¤ pour une journée.
Désengorger le centre
Autre solution proposée, qui permet de désengorger la ville de ses véhicules : les transports en commun à Caen, qui ont permis aussi le développement des parcs-relais.
On en compte deux pour le moment, l'un au terminus de la ligne de tramway Ifs-Jean-Villars (90 places), le second à l'autre extrémité de la ligne, à l'arrêt Côte de Nacre(250 places).
Ces aires de stationnement sont réservées aux personnes se rendant dans le centre pour y travailler, s'y promener, faire du shopping... Les conducteurs laissent leur voiture de l'autre côté du périphérique et bénéficient d'un tarif préférentiel pour prendre le tramway. Très peu utilisés, ces parcs-relais ne sont pas bien positionnés selon Viacités, le syndicat des transports en commun caennais.
Couplé au prolongement de la ligne de tramway au-delà du CHU dont on parle de plus en plus, un nouveau parc-relais, situé à hauteur du rond-point de la Bigude, pourrait voir le jour. Plus éloigné du périphérique caennais, ce parking semblerait plus utile que ses deux petits frères.
Pour la municipalité, le problème global du stationnement à Caen n'est donc pas insoluble. Encore faut-il que chacun accepte l'idée qu'un centre-ville est plus attractif lorsque priorité est donnée aux piétons et deux-roues ; et limite ses déplacements en voiture.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.