Au gabarit des autres petites citadines du segment A, cette mignonne et courte 4 places de 3,70 m est bien identifiée Opel (nervures de flanc et haut de calandre en aile d’oiseau), tout en se démarquant du lot.
A partir de cette assise déjà ambitieuse, l’Adam peut séduire, à travers un système de personnalisation à outrance à laquelle n’échappe aucune facette de l’auto ! À commencer par un profil de toit propice à l’application d’une peinture bicolore, à l’instar de l’Audi A1.
Car l’intérêt de l’Adam repose en grande partie sur ses trois propositions d’ambiance : Jam comme “jeune”, Glam comme “glamour”, plus féminine et Slam comme “sport”, plus masculine. Chaque finition constitue un palier à partir duquel tout client peut se forger une Adam quasiment unique. Extérieurement, à partir d’une palette de 12 couleurs de robe (Glam), à combiner avec trois propositions de toit (blanc, noir, brun) et 29 jantes alliage de 16, 17 et 18 pouces. Sans parler des coques des rétros extérieurs (50 €, en sus du Pack Visibilité de 250 €).
Idem à l’intérieur, avec des selleries cuir et des habillages intérieurs variés, dont certains poussent la fantaisie jusqu’à évoquer des décors de cuisine ou de salle de bain (“Kaléidoscope”, 200 € en Glam) ! Bref, sur l’Adam, tout est possible… Mais l’addition risque de grimper vite et fort. Même si les prix des options restent ceux d’un constructeur généraliste. Cependant, une version de base toute simple existe aussi en prix d’appel, au bénéfice des entreprises par exemple. Plus petit modèle fabriqué en Allemagne, l’Adam apparaît techniquement plus conventionnelle, constituée d’éléments connus sur lesquels se greffent une batterie complète de régulations électroniques, ainsi qu’un châssis sport avec les jantes de 18 pouces. Côté moteurs, aucun diesel mais trois essence sagement calibrés de 70 ch à 100 ch.
Au volant, le comportement de l’Adam ne sort pas du rang. N’ayant pour l’instant rien d’une voiture de sport, l’Adam pèche même, de façon vénielle, par la suspension dite “sport”, relativement sèche aux allures “pépères”, mais trop molle sur les tracés sinueux négociés à bon rythme, avec du roulis en prime ! Seul bloc testé, le 1.4i de 87 ch se défend plutôt bien, dans le cadre de performances limitées où la consommation devrait faire un peu mieux (7,2 l./100 durant l’essai).
Repères
Un nom curieux : Pas banal, de nommer un modèle automobile par le prénom du premier homme sur Terre, selon la Bible, et celui du fondateur d’Opel. Explication: la symbolique masculine qu’il induit est censée contrer le préjugé selon lequel cette auto aurait d’abord été taillée pour les femmes.
Liste d’options : L’éventail des ciels de toit proposés illustre le foisonnement des options. L’un, assez kitch, figure un ciel bleu azur relevé de petits nuages (100 €). Et un autre est constellé d’étoiles formées par 64 diodes lumineuses, raffinement de 300 € que seul Rolls-Royce proposait.
Smartphones : L’Adam joue aussi les pionnières en matière d’info-divertissement avec l’interface IntelliLink à écran tactile couleur (300 € en Jam, ou de série) qui pilote les smartphones. Mais elle innove surtout en pouvant réutiliser certaines de leurs applications, telle la fonction GPS, évitant ainsi d’en acquérir un autre en doublon.
Verdict : 13/20
Sécurité ***
Finition ****
Confort **
Economie d’usage ***
Séduction/Prix ***
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