Il se munit d'un marteau, descend de son appartement, et quelques mètres plus loin, rue de Balzac, puis, rue de Rosel, fracasse les vitres de six voitures qui y étaient garées. Une fois calmé, il va tout simplement se dénoncer au commissariat.
En correctionnelle, le prévenu s'explique : "Je n'étais pas bien". "Effectivement, confirme la présidente, vous aviez 2,20 g d'alcool par litre de sang. Vous avez pensé aux propriétaires de ces automobiles ? Vous n'auriez pas pu aller faire du sport pour vous défouler ? Sur 11 condamnations, vous en avez déjà cinq pour dégradations, et vous ne travaillez pas alors que vous avez un CAP de peintre en bâtiment ; vous n'êtes plus un post-adolescent !". Le prévenu encourt maintenant une peine plancher d'un an ferme.
Sans avocat, il se défend seul. "Je n'ai rien à dire", conclut-il. S.S a finalement été condamné à un an d'emprisonnement, dont huit assortis d'une mise à l'épreuve de deux ans. Pendant ce temps, il devra se soigner, travailler, et indemniser ses victimes.
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