Qu'il s'agisse de football, de rugby, de hockey ou encore de basket, sans parler du roller-derby (notre photo).
Les filles s'organisent
Au Football Club de Rouen, les filles se débrouillent plus que bien. Le club a une équipe en D2 féminine, soit le deuxième échelon national du football féminin. Depuis quelques temps, les Diablesses sentent un intérêt grandissant pour leur sport. "Les bons résultats des équipes féminines au niveau national aident à populariser la discipline, c'est certain", note Lucie Barbet, capitaine de l'équipe de D2. Profitant de ce regain d'intérêt, le club est en train de développer une école de foot féminin dirigée par Marie Beudin qui accueille une vingtaine de jeunes filles. Et s'il n'y a pas encore de centre de formation pour elles, il semblerait qu'il fasse partie des projets. Au niveau de la communication aussi des efforts ont été faits. "Nous avons régulièrement des résumés de match sur le site du FCR".
Les joueuses de l'équipe de rugby de l'Association sportive rouen université club (ASRUC) cherchent elles aussi à communiquer davantage. Surtout depuis qu'elles sont montée en Fédérale 1, en septembre dernier. Le fruit d'un entraînement intensif. Ici, le rugby est plus qu'un sport, c'est une passion qui "dévore"cinq heures par semaine et un week-end sur deux pour les matches. "Depuis que nous sommes montées, nous sommes plus suivies", remarque Lucie Béhague, une des joueuses.
Chez elles aussi, la relève se met en place. Sous l'impulsion du président du club, Karl Janik, un ancien du Stade toulousain, triple champion de France, une section sportive a ouvert ses portes cette année. Le but ? Constituer un vivier de joueuses bien entraînées pour assurer l'avenir de l'équipe première et permettre aux joueuses de continuer à progresser. "Il n'y a pas de mystère, une meilleure reconnaissance passe par les résultats", affirme une joueuse.
Du côté du hockey sur gazon féminin, le problème est un peu différent : la discipline est trop peu connue, rendant le recrutement difficile. Pourtant, au sein du club et de la fédération des actions sont entreprises, et des subventions accordées. "Le sport n'attire pas les filles au premier abord, il faudrait le faire mieux connaître", remarque Marlène, joueuse de hockey depuis une dizaine d'années.
Le recrutement, ce n'est pas ce qui inquiète les joueuses des Spiders'Black Widows qui pratiquent le roller-derby. Il est encore peu connu, arrivé il y a seulement deux ans en France. La discipline, qui mêle le sport au show, exige un entraînement et une préparation physique intenses, mais attire de plus en plus. Et séduit le public. "Pour le moment, nous n'avons aucune subvention et devons payer nos déplacements, remarque Anne, baptisée Riot Glitter dans l'équipe. Mais à chaque fois qu'il y a un tournoi à Rouen, nous remplissons la salle".
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